Que suis-je ? 

Où suis-je ? 

C'est quoi ce foutu bordel dans lequel je suis tombé !?

Ontologies

  • Préambule : des mots se présentent dans ma tête, ils s’assemblent en phrases : je pense. Ces mots n’ont pas été définit par moi. Ils découpent avec plus ou moins de facilité ce que je ressens, ce que je perçois, ce que je pense selon des contours, parfois nets et tranchants parfois flous et imprécis. Je les empreinte pour les faire mien. En les transcrivant par écrit, je décris. Ce que je ressens, ce que je perçois, ce que je pense, je l'appelle l'ensemble de mes possibles.
  • Sensations 0 : Quoique je fasse, quoique je pense, je suis, au choix, irrigué, assailli, enveloppé, envahi, nourri par une multitude de sensations : je ressens, elles s’assemblent pour être individualisables, nommables : je perçois.
  • Sensations 1 : je perçois, spontanément, des choses ayant une forme une luminosité une couleur une température une texture une dureté un poids un mouvement une position une sonorité une odeur. Certaines de ces choses ont une certaine persistance.  J’appelle l’ensemble de ces choses l’univers.
  •  Sensations 2: je perçois, spontanément, une surface sensible délimitant un volume aux parties continues et indissociables, dont m’arrive des sensations : battements cardiaques, mouvements respiratoires, sensations digestives... Je peux mobiliser directement et facilement tout ou partie de ce volume, par l’action directe de ma volonté. Je l’appelle mon corps. Il est d’une nature différente du reste des choses composant l’univers : je ne peux modifier les choses qu'indirectement faiblement et difficilement par l’action de certaine partie de mon corps. Mon corps qui pense, c'est moi.